>> Parce que les gares on quelques choses de nostalgique..

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Pas de cours aujourd'hui, je ne fus donc pas interrompue dans mon sommeil par cet horrible objet qu'est le réveil. Vers neuf heures, je finis par me lever, les rayons du soleil illuminant ma chambre. Cela faisait tellement du bien un peu de beau temps, j'enfilla mon peignoir et descendis me préparer mon petit déjeuner. Je tenta tout d'abord de faire des pancakes, mais en vain, je finis donc par opter pour des toasts et des framboises, accompagnés de mon habituel cappucino. Moi et le cappucino, quelle longue et belle histoire d'amour, j'en bois au moins trois tasses par jour, c'est ce qui me tient debout depuis que j'ai 4 ans. Le temps étant radieux, je décida d'aller manger dehors, je m'assis donc à la table de la petite terasse et commenca à manger. C'était vraiment agréable : le vent soufflant légèrement dans ma chevelure doré, le soleil se frayant des chemins entre les feuilles des arbres, l'odeur si particulière de la rosée, les oiseaux qui égaillent le silence et le coq du jardin d'à côté qui annonce qu'il est l'heure de se lever. J'aurais presque aimer que le temps s'arrête, que cet instant dure à jamais. Mais le temps n'est qu'un voleur. Le temps nous vole tellement de choses qu'il nous fait pleurer de rage et de nostalgie. Le temps nous vole des amis, des amis qui vont nous oublier, qui vont peut-être tellement changer que nous aurons l'impression de ne plus les connaître. Le temps nous vole des souvenirs, qui petit à petit, s'échapperont de nos mémoires et deviendront de plus en plus flous. Le temps nous vole des centaines de moments, des moments que nous voudrions mettre sur pause mais qui défilent tellement vite que nous avons l'impression d'essayer d'attraper de l'air avec les doigts. Le temps nous prend notre enfance, nos rêves, nos illusions, nos projets. Il nous presse, nous fait faire de mauvais choix. Il nous prend des tas de gens qu'il ne nous rendra sans doute jamais, même si nous les pensions si proches, même si nous pensions que "pour toujours" existait. Le temps nous fait comprendre que rien n'est éternel, et que beaucoup de personnes que nous aimons aujourd'hui s'en iront un jour. Le temps nous fait changer, il fait tout pour que l'on se perde, pour que l'on ne sache plus exactement qui l'on es. Le temps laisse des cicatrices qui ne partiront jamais, nous fait pleurer, nous fait verser des larmes de rage, nous laisse un paquet d'amertume, de souvenirs, de déceptions. En fait, le temps est un vrai salaud ! Une fois, mon repas finit, je rentre et range la vaisselle dans le lave-vaisselle puis monte me doucher. Je mets de l'eau froide, aimant sentir le jet me réveiller et me tonifier pour toute la journée. Ensuite, j'enroule une serviette autour de ma poitrine et me dirige vers ma chambre, j'entreprends alors de choisir mes vêtements. Après une petite demi-heure passée à essayer et réessayer vêtements sur vêtements, j'opte pour une légère robe en lin beige, des bottes et une ceintures assortis. Je retourna ensuite dans la salle de bain et me maquille légèrement : un peu de poudre opac, un rien de blush, une légère trace de crayon, du mascara encore quelques bijoux un peu particuliers et me voilà fin prête. Il me restait une chose à fait avant de partir vers je ne sais où : écrire. C'était devenu une habitude, chez moi. Tout les matins, un petit texte. Tien de bien long, juste quelques mots pour exprimés mes ressentis, mes sentiments et tout ce que j'enfouis. Parce que il existe une idée courante et totalement véridique : en écrivant sur quelque chose de douloureux, on guérit la douleur. Je n'étais pas, lorsque j'ai commencé à écrire l'histoire de ma vie, et je ne suis pas, encore maintenant, guérie. Mais je gagne effectivement une petite distance avec les choses en les gardant en suspension dans son esprit pendant que je m'efforce de trouver les mots qui correspondent. Le processus est si lent, si progressif qu'on ne remarque pas ses effets, mais l'important est que c'est un processus et que cela fonctionne. La preuve est que je vais mieux. Donc une fois ma petite prose écrite, je prends mon sac et le mets sur mon épaule avant de sortir de la maison, n'oubliant pas de fermer la porte à clefs. J'allai jusqu'à ma voiture, une coccinelle des années 60, vert pomme et décida d'aller à l'aéroport vu que je n'avais pas cours ni rendez-vous. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours aimer les aéroports, quoi qu'en y pensant, cela doit certainement être à cause de toutes ses vies qui s'entremêlent, toutes ses personnes qui se croisent sans se voir, et surtout, Ô oui surtout, les adieux et les retrouvailles des couples. Ses hommes qui courent après les bagages pour apercevoir leur bien-aimée quelques secondes de plus, où ses adolescents qui se serrent heureux que ce soit enfin le week-ends-ends où bien même ses couples de petits vieux qui se tiennent encore par la main et parle d'avenir alors que le leur est déjà derrière eux. Voilà, c'est sans doute ça qui me plait dans les aéroports. Une fois arrivée sur le parking, je me gara et sortis, j'allai ensuite à l'intérieur et m'assis. Et VRAAM ! D'un coup, d'un seul, je me retrouve il y a quatre ans. Alex partant et me jurant qu'il reviendrait, il n'a jamais aimer les promesses, pourquoi l'aurait-il tenue cette fois ? Il faut qu'on arrête. Oui, nous. Les femmes. Il faut qu'on arrête de dire à voix haute " je ne veux que son bonheur, et qu'il soit heureux". Il faut se l'avouer, se rendre à l'évidence, jamais nous ne pourrons supporter de voir notre aimé sans nous, heureux sans nous, cette hypocrisie de dire qu'on souhaite son bonheur à tout prix devrait cesser, non ? Cela est beau, cela est juste de le dire, mais cela ne correspondra jamais à cette vérité que chacune d'entre nous connait, mais que chacune d'entre nous refuse d'admettre. Alors oui, je veux qu'il soit heureux, mon Alex, mais seulement à mes cotés et jamais sans moi. Voila la vérité. Mon Alex.. Mon seul amour. C'est devenue plus facile a gérer depuis deux ans. Et progressivement les choses deviennent une routine. Très lourde. Très fatigante. Sans lui. Je n'ai plus une minute pour moi. Je m'effondre dans mon lit, en espérant que demain, sera pareil, ou mieux. Mais pas pire. Parce que descendre trop bas, ça fait beaucoup trop mal. Les souvenirs s'effacent mais au fond, je reste lucide, je sais que je l'aime toujours et qu'il faudra du temps pour que cela change alors je me rappelle comme il m'a fait mal, comme son absence me fait mal. Mal tout le temps. Mal à chaque instant. Mal. Alors plus jamais. Non, plus jamais je ne veux revivre cela. Parce que je suis entrain de remonter là. C''est pas grand chose, mais c'est mieux. Progressivement mes jours sont meilleurs. Avec certes des hauts et des bas. Plus de hauts, maintenant, d'ailleurs. Mais au moins.. Au moins il y a du positif auquel je m'accroche. Je n'aurais peut-être pas du venir ici finalement.. Lorsque je relève la tête, j'aperçois une chevelure brune qui m'est familière. J'observe la jeune fille et lorsqu'elle se retourner, cela ne fait plus aucun doute, c'est ma Cléo. Ma petite Cléo, ma sœur de cœur, mon petit soleil. Je souris en voyant sa petite tête toute perdue, me lève et lui fait un signe de la main.

- Cléo !

**Cléo A. Wayne**

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" Quand on ne veut pas voir les canards ♥ "

Une fois réveillé, je savais d’avance que ma journée allait être chargée. Après avoir pris une bonne douche et m’être habillé d’une simple robe blanche voyant le temps magnifique, je m’occupais de préparer Jade à son tour. Je devais l’emmené chez sa copine Zoé pour son anniversaire. Mais en attendant que l’heure arrive, on passait chez ma sœur pour voir comment elle allait étant donné qu’elle était toujours en arrêt maladie. Comme Gavin était à son stage de photographie la maison était calme et bon je n’aimais pas trop y rester seule alors il fallait que je bouge ou que je reçoive de la visite. Mon sac à main prit, et les clés en main on partie de la maison. Je nous conduis donc chez Ever. Arrivé chez elle, on parla un bon moment car oui, je m’inquiète beaucoup pour ma sœur et surtout avec sa maladie qui refait surface je ne peux pas m’en empêcher et ca depuis des années. Elle m’annonça aussi que mes parents venaient de déménager de Miami pour vivre à Hollywood, donc dans les mêmes quartiers que nous ce qui me surprit assez de les voir quitté la maison ou ils ont toujours vécu depuis que nous sommes petits avec mon frère et ma sœur pour venir vivre ici. Enfin bref, c’est pourquoi elle me demanda si je pouvais aller les récupérer à l’aéroport. J’acceptais me doutant qu’il valait mieux que ca soit moi plutôt qu’elle qui y aille bien qu’elle ne soit tout de même pas incompétente.

Après avoir quitté ma sœur, je me rendis donc chez la copine de ma fille pour l’a déposé. Je l’emmenai chez son amie et bavarda quelques instants avec sa mère avant de repartir direction l’aéroport. J’avais vraiment l’impression de faire la course contre la montre essayant de ne pas être en retard pour allée cherché mes parents. Une fois garé, je descendis de la voiture et rentra à l’intérieur. Je regardais un peu partout quand quelqu’un m’appela. Je cherchais la personne en question et souris lorsque je vis ma Rose. Je me demandais bien ce qu’elle pouvait faire la mais a ce moment je reçu un message de ma sœur me prévenant que nos parents étaient déjà chez elle. Je soupirais légèrement puis alla m’asseoir à côté de ma sœur de cœur. Je la pris dans mes bras avant de déposer un gros bisou sur sa joue. Je la regardai en souriant.

_Ca va toi ?

Je la regardais intrigué

_Tu attends quelqu’un, ou alors tu cherchais absolument à me voir alors tu m’as rejoins ici ?

Je ris légèrement, et attendit qu’elle me réponde tout en rangeant mon téléphone dans mon sac.